La technologie et la recherche scientifique, le Projet de Développement des Chaines de Valeurs Vivrières (PDC2V) en a fait une priorité pour son fonctionnement. Depuis sa conception, une part belle est faite au secteur de la recherche scientifique, d’où l’implication du CNRA, Centre National de Recherche Agronomique dans la mise en œuvre du projet. Cet appui du PDC2V au CNRA se traduit à divers niveaux.
Un bâtiment R+3, devant abriter un laboratoire ultramoderne sol/eaux/plantes en pleine construction sur le site de la station régionale du CNRA de Bouaké, la réhabilitation et l’équipement d’un bâtiment R+1 devant servir de bureau administratif pour le CNRA, la réfection totale de la voirie de ce centre expérimental, ainsi que la réalisation d’un barrage. Ce sont autant d’activités en cours de réalisation par le PDC2V, pour le compte du CNRA, précisément à la station de recherche des cultures vivrières, centre de référence continentale. Outre ces activités sur ce site situé en plein cœur de la ville de Bouaké, le Coordonnateur du PDC2V, Bernard COMOÉ et ses équipes financent la réhabilitation de la Station de Recherche sur la Pêche et l’Aquaculture Continentales (SRPAC) de Bouaké.
Les travaux sur ce site prennent en compte la réhabilitation des étangs et la construction d’un canal d’alimentation en eau de la station. En gros, le centre national de recherche agronomique se fera une nouvelle santé avec ses activités d’envergure. A travers toutes activités, il s’agit pour le PDC2V de mettre à la disposition du CNRA, les éléments nécessaires pour des recherches plus poussées. Des recherches pour une agriculture résiliente. Ceci à travers la mise à disposition de semences de qualité et en quantité, capable de se produire partout en cote d’ivoire. Face, aux effets, des changements climatiques, le PDC2V, selon son Coordonnateur, Bernard COMOÉ, se doit d’accompagner le CNRA pour trouver des solutions innovantes et adaptées aux conditions locales. En clair, trouver des mécanismes pour accompagner les acteurs des chaines valeurs vivrières à une résilience face aux changements climatiques. Ces différents travaux démarrés, depuis quelques semaines vont durer 6 mois.