Une délégation de l’unité de coordination du PDC2V, conduite par le coordonnateur adjoint, Mahamane Ouattara était à Abengourou, Daloa, San Pedro et Grand Bassam pour présenter le mécanisme de gestion des plaintes du projet. Ces capitales régionales ont servi également de cadre au lancement effectif de ce mécanisme avec les comités régionaux comprenant les leaders communautaires, les représentants conseils régionaux, des mairies, de la chefferie, des responsables locaux des ministères en charge de l’agriculture et de la femme et de l’enfant, les acteurs de la société civile et le corps préfectoral. La 1ere étape de ces ateliers, s’est déroulée dans la ville de Daloa, où ils étaient nombreux, les membres des comités régionaux du Haut Sassandra, de la Marahoué, du Loh Djiboua et du Goh. Le coordonnateur adjoint du PDC2V, représentant Monsieur Bernard COMOE, coordonnateur du PDC2V, assisté des spécialistes en charge de la sauvegarde environnementale, sociale et genre, a expliqué à l’assistance le bien fondé de cet outils, tout en présentant les objectifs et les missions ainsi que les activités du PDC2V.
Mahamane Ouattara a signifié également qu’en plus du fonds à couts partagés, l’agropole 6 (les régions du Haut Sassandra, du Goh, de la Marahoué et du Loh Djiboua) bénéficiera de la réalisation des Centres de Développement du Vivrier (CDV) dans toutes les régions du projet et de la construction du marché de gros de Daloa. Et la mise en œuvre de ces activités pourrait générer des risques et des impacts sur les composantes de l’environnement et sur le milieu humain. Ce qui pourrait faire naitre des plaintes et/ou des réclamations. Afin d’adresser efficacement ces griefs et instaurer un climat de confiance entre l’Unité de Coordination du Projet et les parties prenantes, un Mécanisme de Gestion des Plaintes (MGP) a été préparé conformément au cadre environnemental et social de la Banque mondiale. En plus de servir de mécanisme de prévention et de résolution des plaintes en lien avec le projet, le MGP permettra aux communautés des zones d’intervention d’exprimer leurs griefs éventuels et de dénoncer tout acte d’abus et / ou de violation de droits.
Ce mécanisme sera mis en œuvre dans chaque région à travers un comité dirigé par le préfet de région. Après Daloa, cap a été mis successivement sur Abengourou, qui va abriter également un marché de gros et d’autres activités secondaires, sur San Pedro et sur Grand Bassam. A chaque étape, ce sont les responsables administratifs des régions des agropoles qui sont réunis assistés des directeurs régionaux en charge de l’agriculture et de la femme. Dans ce mécanisme le PDC2V fait une part belle aux femmes en prenant en compte le concept genre et les questions de lutte contre violences basées sur le genre (VBG). Ce document servira de boussole pour les différents comités mis en place. A chaque étape, les participants ont exprimé leur volonté à accompagner ce projet qualifier d’innovateur. Pour ces représentants des populations, ils brulent tous d’impatience de voir l’opérationnalisation de ce mécanisme, qui viendra renforcer la paix et la cohésion dans les régions impactées par le projet.
Le mécanisme de gestion des plaintes (MGP) du PDC2V est un manuel de recueil et de procédures pour la gestion des griefs. Il comporte la procédure et les instruments de sauvegarde environnementale et sociale du PDC2V, le cahier de charge des comités locaux de gestion des plaintes et des membres tout en relevant les contraintes et risques liés au bon fonctionnement du MGP. À cela s’ajoute un dispositif de recueil et de gestion des plaintes ordinaires et sensibles et plan d’installation et d’opérationnalisation des comités locaux du MGP avec les différentes étapes.