Bientôt un laboratoire de dernière génération pour les recherches agricoles à Bouaké. Le PDC2V construira dans quelques mois un laboratoire central moderne de référence continentale pour le CNRA (Centre National de Recherche Agricole), à travers un financement de la banque Mondiale. Un laboratoire central moderne sols/eaux/plantes à la station régionale de Bouaké. Un bâtiment R+3 qui servira à la Station de Recherche sur les Cultures Vivrières (SRCV). En plus de ce futur laboratoire de référence, la station régionale du CNRA de Bouaké bénéficiera du PDC2V (Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières) d’un barrage. Une infrastructure pour renforcer son système d’irrigation. Avant le début de cette phase de construction, prévue pour l’année 2024 et du lancement des travaux du barrage, une mission de suivi et de supervision de la Banque Mondiale accompagnée d’une équipe de l’unité de coordination du PDC2V est en visite dans les locaux de la station régionale de Bouaké. A chaque étape de la mission les responsables du CNRA n’ont pas manqué de présenter la nécessité des réhabilitations qui ont été proposés et qui devront faire l’objet d’étude environnementales et sociales. Ainsi, le site devant servir à la construction du bâtiment R+3, le laboratoire Central Sols/Eaux/Plantes qui devra être équipé par la suite et le site du barrage ont été visités par la mission. Au cours de cette visite dans les locaux de la station régionale, la mission a pu apprécier également les explications des chercheurs sur la procédure de caractérisation des sols sur les parcelles des tests de fertilisation adaptés aux différents types de variétés de manioc niveau des laboratoires. Ces sols caractérisés sont situés dans les départements de Soubré, de Gagnoa, de Grand-Lahou et d’Abengourou.
Cette Station de Recherche sur les Cultures Vivrières réalise déjà pour le compte du PDC2V des essais sur l’amélioration génétique des semences du manioc, la caractérisation de 22 variétés de manioc par des paramètres morphologiques, agronomiques et technologiques. Au cours de la visite, la mission a pu voir de près, la collection de 778 accessions conservées de la collection nationale de manioc in vivo.
Au terme de la visite, la mission conduite par Jeanne Coulibaly, chargée du Projet au niveau de la Banque mondiale, a marqué son optimisme pour les avantages que pourraient apporter ces infrastructures pour le développement du secteur vivrier en côte d’ivoire. Outre ces travaux, le CNRA verra le renforcement des capacités de ces agents notamment les responsables des recherches sur les innovations technologiques dans leur domaine. Il faut rappeler que le CNRA fait partie des agences d’exécution du Projet de Développement des Chaînes de Valeurs Vivrières, lancé en 2021, à la suite d’un accord de financement entre la Côte d’ivoire et la Banque Mondiale. Ce projet porteur pour le secteur vivrier rentre dans sa phase d’exécution véritable, avec la construction et l’équipement des laboratoires du CNRA, du LANADA et du LANEMA.